RELIGIOLOGIQUES, 18 (automne 1998) Marges contemporaines de la religion


Présentation

Claude Rivière[1]

 

Pour le lecteur d'une revue, le parcours rapide des pages de présentation des articles a pour avantage de lui permettre de se faire une idée du contenu global du numéro; mais la lecture des sommaires en plusieurs langues y suffirait. À partir de là, on sélectionne éventuellement un ou deux articles qu'on lira par intérêt personnel, par simple curiosité, ou en vue d'une recherche sur des thèmes adjacents. Les lois du genre, lorsqu'il s'agit d'un numéro à thème, consistent pour le présentateur à nouer les articles entre eux avec du fil si voyant que nul n'est dupe du rafistolage, d'autant qu'en général on a sollicité de nombreux collaborateurs pour que la moitié réponde en temps opportun par un texte publiable. Entre le projet initial et l'arrivage final des disquettes, la cohérence s'est effondrée. Il y manque des textes-clés, des thèmes qui auraient permis des transitions. Chaque auteur ne se disant spécialiste que d'un pays et d'un secteur limité du savoir peaufine sa recherche pointue en pensant qu'elle pourra servir de chapitre d'un futur ouvrage tout en gonflant joliment son curriculum vitæ.

Après avoir dit ce que chacun sait, mais «ça va mieux en le disant», je ne chercherai pas à m'excuser des manques. Un numéro de revue n'est pas une encyclopédie, et ici on se taira sur le spiritisme ou les néochamanismes par exemple faute de rédacteurs et de place. Un numéro de revue ne couvre que quelques aspects du savoir dans des contextes spécifiques; dans celui-ci : le sorcier gabonais, le géomancien malien, l'astro-thérapie de New Age grenoblois, l'usage magique de textes islamiques en Mauritanie et au Sénégal, etc. Un numéro de revue n'est qu'un ouvrage collectif sur un thème défini, souvent plus cohérent que les contributions à un colloque et que le Liber amicorum dans lequel le chercheur dédie ses fonds de tiroir à une sommité de sa connaissance en sachant que son texte et la sommité sont déjà à la retraite.

En choisissant comme intitulé «Les marges contemporaines de la religion», nous cherchons évidemment à nous focaliser sur l'actuel et non sur des données appartenant à l'histoire ou au folklore traditionnel, bien que des comparaisons soient éventuellement menées avec la forme ancienne de phénomènes observables actuellement. Nos approches s'inscriront principalement dans des perspectives sociologiques et anthropologiques, sans exclure des explications secondaires par d'autres disciplines telles que la psychologie, l'économie, la linguistique. Reste à définir ce qu'on entend par «marges de la religion», car aucune religion n'a cerné ses frontières ni délimité clairement des seuils. Si le démonisme et les messes noires apparaissent aux antipodes des croyances et rituels chrétiens (mais comme sous-produit du serpent tentateur), ce sont bien les religions du Moyen-Orient, et la sumérienne avant l'hébraïque, qui ont construit la figure de l'ange maudit et de l'esprit du mal. Si le chamanisme paraît étrange aux fidèles de quelque monothéisme occidental, les anthropologues le considèrent comme l'essence même de la religion de nombreux peuples d'Asie et d'Amérique indienne. Tout africaniste inclura ce que nous nommons magie et sorcellerie comme élément de croyance et de rite dans ce qu'il définit comme religion traditionnelle de l'Afrique.

Nos jugements dépendent évidemment de la place de l'énonciateur et de ses habitudes de classement théorique. Le sacrifice de la messe est au coeur du catholicisme, or pour un non-chrétien est-il plus curieuse magie que cette histoire de pain qui devient corps d'un Homme-Dieu par émission d'une simple parole? La magie est-elle une forme déviée de la religion? Fausse question car tout dépend de qui édicte les normes et les déviances. Comme c'est l'Inquisition qui a brûlé les pseudo-sorcières de la Renaissance, ce sont les théologiens chrétiens qui ont renvoyé hors religion, dans le monde de l'ombre où se meuvent les forces mauvaises, des phénomènes tels que la voyance, l'occultisme, le spiritisme, la transe, la médiumnité. Que des Églises nouvelles qui se réclament du christianisme pratiquent la transe, voilà bien le signe de l'hérésie! Que l'homme cherche à percer les secrets de Dieu par divination, quelle impudence! &emdash; sauf lorsqu'on ouvre au hasard la Bible pour y lire son destin personnel d'aujourd'hui! Il est vrai pourtant que la divination, par-delà l'idée de deviner, vient de divinus. Le devin grec ou latin est celui qui tente de percer les secrets des dieux par des moyens licites.

En fait, ce sont les clercs qui délimitent pour chaque religion, avec changement selon les époques et les exégèses, ce qui est religieux et ce qui ne l'est pas, ce qui est miracle et ce qui est magie. Dans L'Exode (7, 8-12) les magiciens de Pharaon jettent leurs bâtons qui se transforment en serpents. Moïse et Aaron font de même, et les seconds serpents engloutissent les premiers. D'évidence le Dieu des Hébreux est plus puissant que ceux des Égyptiens! Et cette histoire à dormir debout va permettre de différencier le miracle de l'action magique. Que subtile est la nuance, comme dans les apparitions vraies et les apparitions fausses. Excluant apparitions et miracles, nous resterons en marge des grandes religions. Nos marges sont seulement celles que le christianisme occidental définit comme territoire du péri ou du para-religieux (mais non comme on dit parapluie ou paratonnerre).

Au vrai, de manière plutôt empirique nous avons suggéré quelques terrains : nouvelles formes de sorcellerie en Afrique; le démonisme et les peurs sataniques contemporaines; les dons de clairvoyance et la clientèle des voyants; la magie dans la bande dessinée; socio-anthropologie de quelques rites de guérison; archétypes et bassin imaginaire du spiritisme; les croyances aux parasciences; l'exportation du chamanisme; le retour de l'occulte; fonds de croyances de l'ésotérisme; des thérapies par la bioénergie, etc. On s'apercevra que seulement certains thèmes ont été exploités.

Claude RIVIÈRE se demande d'abord ce qu'il en est de la magie, de la sorcellerie et du chamanisme dans le monde contemporain. Quelles en sont les résurgences et les nouvelles formes de croyances. Des matériaux africains, américains et asiatiques sont confrontés aux européens, lesquels empruntent aux autres religions diverses techniques de perception extrasensorielle. Plutôt qu'un inventaire des rites divers, il s'agit de tentatives d'expliquer des formes de croyances qui tendent à se répandre au point de provoquer des phénomènes de mode : cure dirigée par un gourou, vogue de l'astrologie et de la voyance, «rush» vers les rayons d'occultisme en librairie, voyage ascétique dans le monde des esprits.

À partir d'une enquête SOFRES, Jean-Bruno RENARD répertorie et explique quelques croyances majeures au paranormal; en ordre décroissant : sourciers, guérison, radiesthésie, télépathie, astrologie, ovnis, horoscopes, cartomancie, envoûtements, tables tournantes, fantômes, etc., tout cela corrélé avec des catégories socioprofessionnelles, âges, sexes, composants idéologiques. Du merveilleux religieux (anges, diables, miracles), beaucoup de clercs (sauf intégristes) s'en sont quasiment débarrassés, quitte à laisser une statue de saint Antoine de Padoue dans leur église parce qu'elle s'accompagne d'un tronc pour retrouver les objets perdus. Mais pour les Antillais qui brûlent un cierge devant une madone en plâtre afin de se protéger d'un zombi, le péri-religieux ne fait pas périr les religieux. Quant au para-religieux (localisation de l'Atlantide, foi en la réincarnation, sophrologie du Nouvel Âge), il croît dans le croire entre les deux pôles de conception du monde structuré soit en science soit en religion. Il faut bien se protéger d'un possible incertain quand on a cru apercevoir par exemple la moitié du commencement du quart du monstre de loch Ness!

C'est un plus grand monstre encore que le diable, incorporé désormais, via le christianisme dans les religions négro-africaines contemporaines. Le principe mauvais de l'evus dévitaliseur, dévorateur, mortifère, André MARY le perçoit comme anthropomorphisé dans le sorcier selon le culte bwiti fang du Gabon. Ces diables d'Européens avaient déjà ensorcelé l'Afrique et diabolisé le sorcier; ils avaient aussi transporté les mythes de l'ange damné et du serpent séducteur de la femme. Diverses versions analysées par l'auteur rendent compte du travail de syncrétisme dans la métamorphose de l'evus en Lucifer, lequel, écrasé par saint Michel et frappé de sa baïonnette, quitte le village et s'en retourne à la brousse. Et l'auteur d'analyser finement les différences entre versions, les déplacements de sens, les relations entre duplicité féminine et rébellion de l'ange, entre désordre du trou de l'enfer et ordre restauré par le sang du Christ. En fait l'evus est, de manière ambivalente, bon ou mauvais, et l'on ne saurait lutter contre l'action sorcière sans être soi-même un peu sorcier. Le message nouveau du bwiti, c'est que le sorcier après confession peut accéder au royaume des élus. La conversion est inversion de sens et le bwiti joue sur le symbolisme de «la naissance à l'envers». Dans ce monde à l'envers d'aujourd'hui où tout se joue en rapport de forces, le diable apparaît par excellence comme le persécuteur, figure habituelle dans la nosographie africaine.

Quittant l'Afrique équatoriale où domine la figure du sorcier, nous sommes conduits par Anne-Marie VUILLEMENOT dans les steppes asiatiques où a dominé le chamanisme avant que ne le recouvre l'idéologie communiste de l'URSS. Qu'en est-il après l'indépendance du Kazakhstan en 1991? Certes le chamanisme resurgit, mais dans les campagnes il n'avait guère disparu. Et puis de quel chamanisme s'agit-il? La diversité des groupes ethniques et des influences ne permet pas de dessiner une figure unique du chaman ni un code de pratiques partout identiques; certains baksy (chamans) ne font pas le voyage bien connu ailleurs en vue de capturer l'âme du malade. La fonction s'acquiert par hérédité, par désignation, par initiation. La panoplie vestimentaire, la parure, les attributs symboliques se différencient de ceux des mondes sibérien et mongol. Que les esprits auxiliaires s'appellent des djin est un indice de fortes influences musulmanes. Est particulièrement intéressante la thérapie effectuée par une chamane «nouvelle vague», infirmière de son état, devineresse à ses heures, rotant et soufflant pour expulser des maux. Un autre chaman a suivi l'enseignement de mollahs à Tachkent; il guérit par des techniques originales : danse de l'ours, lecture du Coran, infusion de plantes, interdits d'alcool et de narcotiques... La description des consultations séduit le lecteur dans la mesure même où il perçoit un fort syncrétisme aux confins des mondes chamanique et islamique.

L'islam lui-même se montre perméable à certaines magies. Il n'ignore ni quelques formes d'occultisme, ni le pouvoir des talismans, ce qu'analyse Constant HAMÈS à partir de cas mauritaniens et sénégalais. Le marché musulman actuel des ouvrages de magie regorge tout autant qu'en Europe de recettes puisées au fond des âges pour faciliter un accouchement difficile, capturer l'amour d'une belle, humilier un puissant tyrannique. Mais la puissance est encore plus grande d'une calligraphie à la main et au calame... bien empaquetée! À chacun sa manière de traiter les maux de coeur et les maux de ventre! Là encore : consultation, demande d'un quidam, action contraignante sur des forces occultes du magicien qui y gagne pain et statut social, quelle que soit la valeur morale de l'action sollicitée : émasculer l'homme adultère comme on nouait autrefois l'aiguillette en France, faire bafouiller un beau parleur, etc. Constant Hamès a lu le traité d'al-Fulani et son chapitre des poisons, il sait quoi faire auprès d'un marabout, mais à huis clos et sous le sceau du secret, pour obtenir une promotion. Il a entendu le griot chanter les plaisirs amoureux et les nobles glousser de la magie de ce verbe. Il a saisi la transformation du Coran liturgique en Coran talismanique pour un retour d'affection. Qu'en dehors du divin, il soit fait usage des noms divins, tout magicien le sait qui enveloppe sa cupidité ou son honneur dans tout un attirail de formules et d'actions rituelles.

L'évasion hors des religions instituées tend à se produire parfois par recherche d'effervescence affective en de petits groupes, mais aussi et souvent pour obtenir un salut moins éternel que l'imaginaire chrétien ne le propose. La salud (santé en espagnol) a été longtemps du ressort d'Asclépios et l'on venait de loin consulter les thérapeutes au sanctuaire. Même dans le christianisme, des ordres soignants se sont développés et, curieusement, à l'heure actuelle, les chrétiens s'étonnent que des Églises nouvelles récupèrent ce qu'ils ont abandonné à l'hôpital laïque qui néglige les soins de l'esprit. Dans ce secteur laissé pour compte de la prière et de la méditation curatives, du fluide d'amour de l'esprit saint, du rêve éveillé effaceur d'engrammes, se logent les religions de guérison attentives aux malheurs, maladies et détresses diverses. Auteur de Religions de guérison (Cerf), Régis DERICQUEBOURG nous entretient, à travers l'Église de Scientologie, l'Antoinisme, la Science chrétienne, etc., de la manière dont ces pseudo sectes conçoivent la maladie et ajoutent un supplément d'âme au traitement médical. Outre une passion de la santé, les pratiques supposent une conception de la réalité qui refuse certaines limites de l'humain et pousse à une plus grande maîtrise du corps et de l'esprit.

À la périphérie des savoirs médicaux universitaires, en marge des religions constituées, les leveurs de maux des campagnes de la Bresse et du Jura méridional sont encore sollicités, comme le montre fort bien André Julliard, pour remettre en place des os et des muscles, pour supprimer des verrues même en l'absence du patient (par pourrissement de végétaux), pour cicatriser des chairs brûlées. Il faut un don, que peut posséder même le libre penseur qui fera une croix (ou un x) sur la plaie pour barrer le mal ou pour que le zona «se barre»... La prière plus ou moins secrète, éventuellement utilisée à l'instar d'une formule magique, est censée rejeter d'où elles viennent les forces persécutrices de l'homme, mais par recours à la puissance divine, via celle de quelque spécialiste céleste. saint Simon agit contre les morsures de vipère; sainte Appoline, moyennant quelques pater et ave, guérit le mal de dent. Le saint est aux petits soins. Bénir, conjurer, exorciser, administrer un remède empirique à base végétale, voilà les «techniques» principales de cette médecine populaire, dite médecine des pauvres mais qui attire les classes moyennes du tertiaire, hormis les Tertiaires de saint François qui eux ne cherchent pas à partager le pouvoir créateur du Christ. De l'efficacité symbolique de la parole à l'efficacité réelle, il n'y a qu'un pas, celui du protévangile de saint Jean : Et verbum caro factum est!

Dans le même registre de la thérapie et à la périphérie du religieux, Valérie ROCCHI sonde quelques pratiques du Nouvel Âge qu'elle a observées dans la région grenobloise. Par delà le récit d'une séance de rêve éveillé astrologique, on verra combien la recherche du mieux-être intramondain par le moyen relationnel et de la communication peut paraître encore instable dans l'idéologie et le rite. Néanmoins, libération spirituelle, équilibre, maîtrise de soi, responsabilisation, sont attendus comme effets thérapeutiques, de médecines alternatives (homéopathie, élixirs floraux, naturopathie) ou de techniques psychocorporelles de développement du potentiel humain (yoga, méditation orientale revisitée, channeling : version contemporaine du spiritisme). Salut séculier, absence d'institution centralisatrice, primauté à l'expérientiel, aspect ésotérique de la thérapie, voilà ce sur quoi insiste cette observatrice du terrain en voie d'achever sa thèse de doctorat sur le New Age.

Non pas d'un autre âge mais de celui-ci, le texte d'Anne-Marie LOSONCZY qui, après avoir écrit Les Saints et la forêt (L'Harmattan) analysant les échanges entre Négro-Colombiens du Choco et Indiens Embera, a porté un regard anthropologique aussi bien sur les réinhumations dans sa Hongrie d'origine après enterrement du communisme, que sur les rituels politiques et religieux mêlés dans les cimetières de Colombie. Les échanges de biens symboliques et d'objets de croyance se situent en Amérique latine en marge du catholicisme sacerdotal, parce que la religion populaire les manipule, y inscrit ses émotions, énonce son salut sans officiant patenté et cultive dans le champ des morts son imaginaire traumatisé par des milliers de cadavres, victimes de violences politiques. L'âme solitaire abandonnée dans une fosse commune a besoin du coeur d'Antigone pour sortir du purgatoire, et des débris de reliques servent de talismans non écrits pour écrire l'identité des survivants de l'oubli. Ce miracle de la sortie d'anonymat des pauvres, des généreux, des prostituées, des mal-aimés, c'est le corps mystique chrétien qui l'opère en ressuscitant dans la mémoire les âmes errantes de la famille et de la communauté. Il y a démultiplication de la sainteté, notamment de figures féminines, mutation des victimes de narcotrafiquants ou de guérilleros en saints auxquels on rend un culte curieux avec force cierges, plaques, neuvaines et chapelets! Charité et militantisme, gauche et droite se retrouvent en ce paradis du peuple aussi bigarré que les trottoirs de Bogota. L'état de crise se crie dans le culte des saints et dans la logique des pentecôtismes. Sorte de parrain que le bon patron redistributeur! Et tel citoyen colombien de devenir colombe parce que canonisé comme héros officieux! Aux marges de la religion, le seuil de l'éternité est transmué en passage glorieux.

Mélange de réalité et de fantasme, exercice de mémoire aussi que l'art du devin africain, aux marges de la brousse et du village, de la mosquée et de la gendarmerie! Comme le Sud-américain cultive ses morts, le devin africain cultive son imaginaire de la mort emprunté au registre du sacrifice humain qui garantit la validité de son pouvoir. Mais la violence interdite s'énonce dans le silence du fantasme aux marges d'un islam malien encore lourd de rêves étayés par l'inconscient des traditions sacrificielles de l'Afrique noire. La recherche ethnolinguistique de Christian BERTAUX s'élabore comme explicitation de signes géomantiques à partir d'un dispositif sophistiqué mêlant une symbolique mathématique à une grammaire générative. Bertaux qui dit sa science en note autant qu'en texte, lit avec Koulibali et Dadouma dans la calebasse divinatoire, précise les fétiches efficaces en fonction des désirs à réaliser, glose sur les rites, prières, tabous à respecter, sacrifices utiles pour capter l'énergie du nyama. La divination minyanka a ses codes de déchiffrage, mais qui visent moins à décrypter l'avenir qu'à accumuler de la puissance et de la notoriété. Ne serait-ce pas aussi en partie (avec la recherche identitaire et la quête de transcendance) la visée de ceux qui de plus en plus s'aventurent dans les marges contemporaines de la religion?

 

*

 

Ce numéro propose également, hors thème, une réflexion de Louise LACHAPELLE sur la croyance et l'objet d'art, un article de François NAULT consacré à l'élucidation d'une insistance du grand théologien médiéval Bernard de Clairvaux ainsi qu'un texte dans lequel Giuseppe A. SAMONÀ s'intéresse au thème de la morale chez Bartolomé de Las Casas.



Sommaire du numéro 18 | Page d'accueil


 

 

 

 

 

 

[1] Claude Rivière est professeur de sociologie à la Sorbonne (Université de Paris V &emdash; René-Descartes).